A propos

Bonjour,

Je m’appelle Benoît Rossier et vais vous présenter en quelques lignes mon parcours de vie. Non pas pour me vanter ou dire que j’ai fait tout juste, mais pour montrer que l’on peut faire des changements radicaux dans nos vies, que tout évolue selon notre volonté.

Après la scolarité obligatoire, j’ai effectué un apprentissage d’électronicien. CFC en poche, je n’ai jamais utilisé mes compétences d’électronicien car j’ai trouvé un travail dans l’informatique. C’était en 1994 et mon job consistait à m’occuper de l’infrastructure technique du premier fournisseur d’accès internet privé du canton de Fribourg. Ce fût une expérience fantastique, tant humainement que techniquement, la société passant de 5 personnes à une quarantaine et le réseau de télécommunication passant d’un point unique à Fribourg à une couverture cantonale. Après 7 ans d’activité dans cette société, je me retirai suite à une fusion avec un groupe américain.

En 2002, je créai avec un associé une entreprise active dans la vente et les services informatiques. Là-aussi, ce fût une expérience très enrichissante mais aussi très différente de mon premier job. Etre patron ou employé, ce n’est pas les mêmes soucis! Cependant, les affaires se faisaient et, bon an mal an, le nombre de clients dépassa le millier. C’est là que je commençai à réaliser le poids de la paperasse et de tous les « à côtés » liés à l’humain. Aussi, un soir, je terminai la journée exténué et commença à me poser la question: quel sens tout cela a-t-il?

Mauvaise question au premier abord car elle me fît prendre la décision de stopper mon activité dans ma propre entreprise! Bien sûr cela n’a pas été simple émotionnellement, mais ce qui m’a principalement guidé dans ce choix fût la maxime: « Ne fais pas à autrui ce  que tu n’aimerais pas que l’on te fasse ». En effet, au stade où en était notre société, il aurait fallut commencer à tout réglementer tant vis-à-vis des employés que des clients. Et cela ne m’aurait pas plu de subir ces règles!

Mais cette question du sens fût excellente par la suite car elle m’a permis de faire des découvertes… Voulant comprendre le monde, passion que j’ai toujours eue, j’ai donc quitté la sphère du travail [étymologie : De l’ancien français travail (« tourment, souffrance ») (XIIe siècle), du bas latin (VIe siècle) tripálĭus du latin tripálĭum (« instrument de torture à trois poutres »)] pour rejoindre en 2008 les bancs de l’école, plus précisément ceux de l’université de Fribourg. J’y ai pris sociologie en sciences des sociétés, cultures et religions comme 1ère branche et l’économie politique comme 2ème.

Au début du cursus, après une courte adaptation à toute cette jeunesse (j’étais quand même le vieux, mais pas seul, de la classe!), ce nouvel univers me remplit de joie. Quel sentiment fantastique que d’apprendre! Un des premiers enseignements qui m’a fait « tilt » est l’importance des mots et donc de la définition qu’on leurs y colle. Si l’on est pointilleux à ce sujet, on s’évite bien des quiproquos et des discussions inutiles.

Cela me rappelle une anecdote: j’ai commencé l’université en même temps qu’éclata la crise financière en septembre 2008. A la suite de cette crise, un colloque fût organisé par les professeurs d’économie sur ce thème. Nonobstant le peu d’étudiants présents, une question fort intéressante jaillit: qu’est-ce-que l’argent? Réponse d’un prof (ce n’est plus les termes exacts, mais l’idée): » voilà une grande question à laquelle il est difficile de répondre simplement ». C’est vrai et cette question m’a tiraillé de longs mois. Aujourd’hui je sais que si la définition de l’argent avait été posée, tous ces palabres économiques n’auraient pas lieu d’être, mais c’est un autre sujet sur lequel je reviendrai!

Les mois passent et j’avance dans mon cursus au gré des examens. Mais un sentiment m’envahit de plus en plus, il manque quelque chose. Je suis des cours en sciences humaines et, paradoxalement, on ne s’intéresse pas à l’homme en lui-même! Une deuxième anecdote illustre parfaitement cela. Lors d’un cours en anthropologie, nous parlions de l’arrivée des premiers anthropologues en Californie vers 1910. Ceux-ci trouvèrent un indien prénommé Ishi ayant vécu quasiment seul de nombreuses années suite au massacre de son peuple par les colons. Les anthropologues souhaitaient comprendre comment Ishi avait pu vivre dans la nature, aussi lui demandèrent-ils de nombreuses fois de retourner sur ses terres d’origine. Mais Ishi s’y refusait pour des raisons inconnues. Un jour, cependant, il accepta et une expédition fût organisée. Arrivé sur la terre de ses ancêtres, Ishi s’éclipsa dès la première nuit! Les scientifiques se mirent alors à le chercher, sans succès. Quelque temps plus tard, Ishi réapparût de lui-même auprès du groupe. D’un comportement nerveux et réticent à leur arrivée sur place, Ishi était devenu calme et apaisé. Les anthropologues lui demandèrent ce qu’il s’était passé. Ishi répondit: je suis allé parlé à mes ancêtres (qui s’étaient fait massacrer) et tout le monde va bien, ils sont heureux! Dès ce moment, Ishi collabora pleinement à l’étude de son mode de vie. Mais les anthropologues ne sont pas beaucoup intéressés à cet épisode « surnaturel ». Un siècle plus tard, cette manière de faire n’a pas beaucoup changé. On s’intéresse beaucoup à la forme et assez peu au fond. Or, quand l’histoire d’Ishi fût évoquée en cours, cet épisode surnaturel m’a tout de suite « parlé ». Je trouvais ce passage fantastique et bien plus intéressant que toutes les études anthropologiques qui avaient été effectuées. L’essence de ce que représentait Ishi était là, mais les scientifiques sont passés à côté!

Un deuxième point me confortait dans mon impression de manque de substance. Avec l’expérience du travail qui était la mienne, je me rendais compte que bien des théories enseignées n’avaient pas beaucoup de sens dans la pratique. Et la raison générale en est relativement simple: pas de jugement moral dans le travail universitaire! Combien de fois ai-je entendu: M. Rossier, pas de normatif !

En effet, le système académique, afin de s’émanciper des religions, traite le monde social comme un objet neutre, comme une chose sans foi ni loi. Ceci n’est pas faux en principe, car le passé a montré bien des dérives autoritaires, mais le balancier est aujourd’hui un peu trop du côté de l’absence du bien et du mal. S’il est vrai que tout est relatif, il n’en reste pas moins que certains sujets le sont moins, par le simple fait qu’un des buts de l’Homme est d’être heureux! Et, comme en tout, il faut un juste milieu entre le trop et le trop peu. Cette problématique est particulièrement criante en économie politique. On voit les tenants et aboutissants, mais on ne veut pas vraiment voir les enjeux! De fait, on monte des théories qui « n’embêtent » personne.

C’est d’ailleurs un sujet lors d’un cours d’économie internationale qui donna le coup de grâce à ma motivation universitaire. Le professeur se lança dans l’explication de la PPA, une théorie relative au taux de change entre deux monnaies. Après 4 périodes de 50 minutes d’explications, il nous indiqua que la prémisse (le prix unique) indispensable à l’application de cette équation était impossible à obtenir dans la réalité. Ce qui pour moi en termes clairs signifia: à quoi bon étudier quelque chose qui ne marche pas ou n’est pas applicable? C’était un cours qui finissait le soir et je me souviens bien avoir eu le moral tomber dans les chaussettes!

Ces trois principes – manque de fond, absence de positionnement moral et théorie déconnectée de la réalité – mirent un terme à mon parcours universitaire quand bien même 90% du chemin avait été fait. J’avais suivi tous les cours pendant trois ans et il ne me restait plus que trois examens à passer, ainsi qu’à écrire le mémoire de bachelor. Mais une dissonance cognitive trop forte entre les attentes d’un système et mes convictions personnelles m’a stoppé. Ou alors suis-je trop têtu!

Cela étant, je ne regrette pas du tout mon passage dans les rangs estudiantins car non seulement j’y ai fait de belles rencontres, appris de nombreux principes et acquis la rigueur du travail intellectuel, mais j’y ai aussi découvert comment fonctionne le système académique et comment sont formés les jeunes. Tout cela avec un regard de « vieux » et donc, forcément, un autre point de vue.

Nous voici à l’été 2011, mes trois ans de cours universitaires passés, et un gros trou d’air pour finir ce cursus. Aujourd’hui je sais que je ne finirai jamais le diplôme de bachelor, mais à l’époque ce n’était pas le cas et je me disais que j’allais le terminer « un de ces jours ». Donc, tout en gardant à l’esprit mon tiraillement intellectuel, je continuais à m’informer sur le monde, notamment du point de vue économique car la période est riche en enseignements, et je continuais aussi à beaucoup lire. De fil en aiguille, je lus sur la vie après la mort, l’ésotérisme, le chamanisme, etc. J’avais cet intérêt au fond de moi et dans le même temps je me disais que c’était étrange que ce ne soit pas plus répandu. Mais vu le nombre de livres sur le sujet, il me semblait quand même qu’il devait y avoir un fond de vérité. La loi de l’attraction faisant son office (comme quand vous voulez changer de voiture, dès que vous avez choisi un modèle, vous ne voyez plus que celui-là sur la route!), j’entendis une émission à la radio parlant de médiumnité et d’une célèbre école à Stansted près de Londres.

Je fis des recherches sur internet et découvris qu’un cours francophone avait lieu dans une semaine, en décembre 2011. Je m’enquis de la disponibilité et on me dit qu’il ne restait qu’une place! Après une courte réflexion et avec comme but d’aller au fond des choses, je m’inscrivis. J’y allais de mon plein gré, seul, avec la ferme intention de voir pour croire. S’agit-il de fous, d’une secte? Je décidai que j’étais assez grand et responsable de mes actes pour ne pas tomber dans un traquenard.

stansted
Arthur Findlay College, décembre 2011

Je ne fût pas déçu! Dès le premier matin à l’Arthur Findlay College, dès le premier exercice, je me suis dit: j’ai pu faire ça, moi? Ce qu’on dit est donc vrai! L’exercice en question consistait à décrire le caractère de la personne en face de vous. Et je promets que l’on ne se connaissait ni en blanc ni en noir. Et pourtant ça fonctionnait, on pouvait décrire l’autre sans l’avoir jamais rencontré auparavant! Et la semaine continua ainsi, d’exercices en exercices jusqu’au premier contact avec une personne décédée. A nouveau, stupéfaction, on ne nous a pas menti, la vie après la mort existe! Nous ne sommes pas qu’un tas d’os ruminant, nous avons une âme et celle-ci dépasse la mort physique.

Dès mon retour, un nouveau champ de prospection s’était ouvert, illimité, comme l’est l’esprit! Une ouverture de la pensée phénoménale s’était produite car j’avais fais le pas de faire l’expérience, de dépasser mes peurs. Je comprends mieux aujourd’hui le probable dénuement des anthropologues face à l’indien Ishi cité précédemment, – c’est une expérience à vivre et non à raconter!

Depuis ce premier cours initiatique, j’en ai suivi d’autres à Edimbourg, puis à Genève et Vevey. Les médiums que j’ai rencontrés sont Bill Thomson, John Johnson, Brian Robertson, Janet Parker, Paul Jacobs et Chris Drew entre autres.

Un des déclics, aussi en 2011, qui me força à me dire que nous sommes capables de bien plus que ce que nous pensons a été la vision du documentaire « Les guérisseurs de la foi« . Ce film montre les guérisseurs philippins, dit chirurgiens à mains nues, en action. Ceci me poussa définitivement de manière inconsciente à m’inscrire à Stansted. Si mon cheminement dans le monde spirituel commença concrètement par la médiumnité, la pratique philippine resta néanmoins présente à mon esprit. C’est pourquoi j’entrepris un voyage en avril 2014 aux Philippines afin d’y suivre un cours de deux semaines avec le guérisseur Alex Orbito. Cela m’a permis aussi d’aller à la rencontre d’autres guérisseurs comme Marvin Aping, Laurence Cacteng, Wilson Tampic, entre autres. Ce fût une expérience cruciale afin de me rendre compte de la simplicité et de la foi incroyable dont font preuve ces personnes. Quand on s’en remet au divin, tout est simple! Mais cela est plus facile à dire qu’à faire.

Cours avec Alex Orbito, avril 2014
Cours avec Alex Orbito, avril 2014
Cours avec Laurence Cacteng (avec la veste noir), avril 2014
Cours avec Laurence Cacteng (avec la veste noir), avril 2014

En sus des éléments cités, j’ai effectué un cours de radiesthésie avec Charles Dubach; les niveaux 1 et 2 de Reiki avec Emmanuel Roulin et ai été à la rencontre des êtres élémentaires avec Joëlle Chautems le temps d’une balade. Sans oublier Muriel Morandi pour ses lectures d’âmes et Bibiane Golliard pour ces communications avec les anges!

Cette période de second apprentissage, si l’on veut bien, a duré un total d’environ 7 ans, à nouveau! Je dois dire que j’ai été profondément guidé par là-haut durant cette période et qu’il n’y a pas de hasard. Je ne vais pas entrer dans le détail des événements qui me sont arrivés car ce serait trop long. Mais sachez que j’ai suivi des cours que je n’avais pas prévu, rencontré des gens au bon moment, etc. Cela n’a pas empêché de profonds moments de doute et de solitude dans cette découverte spirituelle, mais avec le recul je m’aperçois que la chronologie des événements est juste parfaite. Et aujourd’hui je peux dire qu’il n’y a pas de coïncidences, le destin nous offre toutes les opportunités pour grandir, il faut juste les saisir! C’est là une des seules vertus que je veux bien m’attribuer, avoir pris des risques pour saisir ces coups de pouce du destin!

Il s’agit donc maintenant de commencer un nouveau cycle et il est temps pour moi de mettre au service d’autrui les fruits de mes recherches, sans oublier de continuer à apprendre bien entendu!

Merci de m’avoir lu, au plaisir de peut-être vous rencontrer, et bon vent à vous!

Avec mes amitiés,
Benoît

Juillet 2014